Samedi 3 juin - 15€*
Soirée de gala
Jean Jacques MILTEAU "Soul and Blues" 5tet
La littérature publiée sur son compte comme les pages le concernant qui fleurissent sur Internet sont unanimes: Jean-Jacques Milteau, pape incontesté de l’harmonica de ce côté-ci de l’Atlantique, est un musicien que le monde entier semble nous envier. À son actif, une technique époustouflante et une inventivité sans borne qui le voient naviguer dans les univers les plus éclectiques, valsant allégrement du blues à la country, des rythmes sud-africains aux mélodies celtiques.
Sa virtuosité est éblouissante, mais limiter ses qualités à celles d’un Paganini du diatonique serait réducteur. Ici comme là, ni envolées gratuites, ni effets de manches, mais une émotion pure, habitée, sensible; au passage, Milteau dévoile sa véritable personnalité, celle d’un créateur attentif qui retranscrit dans son univers les impressions rapportées de ses voyages et de ses rêves.
Né à Paris en 1950 dans une famille modeste, Milteau traverse les «rocking 60’s» en parcourant la planète, armé d’un harmonica acheté après avoir entendu quelques bluesmen obscurs, mais inspirés. D’emblée, l’instrument convient au voyageur comme à l’autodidacte et il n’a qu’à s’en féliciter quelques décennies plus tard : le « ruine babines » lui a bien rendu son affection puisqu’il l’a conduit du Cercle Polaire Arctique jusqu’à l’Afrique du Sud, de Shanghai à la Havane, et même sur la scène de l’Opéra de Paris.
Après avoir longtemps saupoudré de notes bleues les enregistrements du gotha de la chanson française (Eddy Mitchell, Yves Montand, Jean-Jacques Goldman, Gabriel Yared, Barbara, Maxime Le Forestier…), Milteau s’est lancé depuis les années 1990 dans une multitude de voyages exploratoires. Initié à la musique par le blues, il intègre à son art des influences plus diverses encore, souvenirs de voyages réels ou imaginés, des pubs d’Irlande aux « Fais-dodo » de Louisiane, de la savane Zoulou au cinéma de quartier, de Berlin à Saint-Ouen, sans oublier Memphis où il gravait en 2001 un album éponyme récompensé par une Victoire de la Musique.
Dans le sillage de « Memphis », « Blue 3rd », « Fragile » et « Live, Hot n’Blue », sur lesquels on peut l’écouter dialoguer avec Little Milton, Gil Scott-Heron, Terry Callier, ou Michelle Shocked, JJ reste irrémédiablement fidèle à la musique afro-américaine — même si le blues ne peut résumer à lui seul la démarche créative d’un artiste ouvert sur le monde et curieux de la diversité humaine. Intéressé par toutes les expériences, le premier des harmonicistes européens n’est pas uniquement le technicien que l’on croit. Derrière sa virtuosité, Milteau cache une très belle âme musicale; dans l’univers de la musique noire, on appelle ça la « soul »…
Une superbe soirée nous attend
*Billetterie ouverte dés le lundi 17 avril au 04.90.83.66.47, ne ratez surtout pas ce moment !
Composition de l'orchestre
Jean Jacques Milteau : harmonicas
Manu Galvin : guitares
Michael Robinson : voix
Gilles Michel : basse
Eric Lafont : batterie
Dimanche 4 juin - gratuitRobeurt Féneck et le "Mad in Swing" Band
Toute les bonnes choses ont une fin, mais alors là, quelle fin... ! Tantôt maitre de cérémonie déluré façon Cab Calloway, parfois chanteur de charme (qui rend à la langue de Goethe ses lettres de noblesse en matière de séduction) ou enterteiner Frenchy pour Big Band dans la lignée d’Henry Salvador, personnage fantasque revisitant la chanson française, Robeurt Féneck sort tout droit des fumeries d’opium des années folles.
Son orchestre « Mad in Swing » (10 musiciens sur scène) excelle dans la parodie et arbore presque tous le styles de jazz, du swing bien sûr, au cool jazz (à noter la mise en sauce de François Biensan (trompettiste-arrangeur) qui fait particulièrement bien swinger la variété des années 1970/80), jusqu’à la musique cubaine ou au gospel type New Orleans. Car oui, Robeurt Féneck, dandy séducteur sait ce qui plait aux Dames…
Un spectacle qui mettra tout le monde d’accord, le pantacourt ne s’est jamais aussi bien porté.
Une soirée à NE SURTOUT PAS MANQUER !
Composition de l'orchestre
Trompette et arragements : François Biensan
Trombone : Pierre Guicquéro
Saxophones, flûte, clarinette : Pierre Louis "Pilou" Cas, Philippe Chagne
Piano : César Pastre
Contrebasse : Patricia Lebeugle
Guitare : Nicolas Peslier
Percussions : Jean Philippe "Fifi" Naeder
Batterie : Robert Ménière
Dandy séducteur : Robeurt Fénéck (Stéphane Roger)